L'usine de biométhanol que nous avons visité s'appelle George OLAH et
le nom de la société qui la gère se nomme Carbon recycling
international. Le but de cette entreprise est de recycler le dioxyde de
carbone pour produire du méthanol et à partir de celui-ci faire un
carburant mais également de créer d'autres entreprises fondés sur le
même principe pour étendre le recyclage du dioxyde de carbone.
Cette
usine se sert des déchets carbonés expulsés sous forme de vapeur de
l'usine géothermique Blue Lagoon (situé à proximité) et d'électricité
pour produire un carburant qui a moins d'impact sur l'environnement
puisqu'il provient en partie de déchets carbonés limitant ainsi la
libération de ce gaz à effet de serre dans sa production.
Pour
fabriquer ce carburant l'usine fait une électrolyse c'est à dire une
réaction d'oxydoréduction pour casser les molécules d'eau provenant
également de l'usine géothermique du Blue Lagoon pour faire du méthanol
en récupérant les atomes d'hydrogène de l'eau et le carbone du dioxyde
de carbone.Ensuite le méthanol est stocké puis associé à d'autres
hydrocarbures comme le pétrole pour faire le carburant appelé vulcanol.
Cette usine recycle 50 000 tonnes de dioxyde de carbone en 5 millions de litres de méthanol par ans.
lundi 15 mai 2017
vendredi 28 avril 2017
Reynisfjara Halsanefshellir: les orgues basaltiques près de la ville de Vik
Par définition, les orgues ou les colonnes basaltiques sont une formation géologique composée de colonnes régulières. Elle résulte de la solidification et de la contraction thermique d'une coulée basaltique peu de temps après son émission.
Les orgues basaltiques sont fréquentes en Islande. Un peu partout accrochés aux falaises, les orgues basaltiques dessinent des prismes. Ces imposantes colonnes de basalte sont issues de la solidification et de la contraction thermique d’une coulée de lave
Les prismes se forment suite à la contraction de la matière , ici le basalte, lors de son refroidissement.
Lors d’une éruption volcanique sous-marine ou terrestre, une coulée de lave se répand directement à la surface, descendant par gravité jusqu’à être freinée et s’arrêter. C'est pour cela que l'on a un refroidissement rapide au contact de l'eau et de l'air.
En effet, l'épaisseur suffisante permet à la lave de se rétracter en refroidissant. Une fois refroidie en-deçà d’une certaine température, elle se solidifie pour former une roche basaltique organisée en colonnes prismatiques adoptant des formes de polygones, le plus souvent à 6 côtés, parfois à 5 ou 8 côtés
La forme arrondie des orgues basaltiques provient de l'épaisseur de la coulée de lave.
Ci-dessous, plusieurs photos de la grotte où l'on découvre ces formes géologiques:
La zone étant très fortement exposée au vent, il est déconseiller de s'approcher de la mer ainsi de se mettre dos à elle car nous pouvons être surpris par de grandes vagues à n'importe quel moment, il faut toujours avoir la mer dans notre champ de vision
Appareil à haute pression et à haute température à l'ISTO
La géologie au sein de l'ISTO
Pr Jérémy JACOB
A l''Institut des Sciences de la Terre d'Orléans (ISTO), les professeurs Jérémy JACOB et Christian DI GIOVANNI nous ont présenté le métier de géologue: tel un
explorateur scientifique de la Terre, le géologue observe, prélève
et analyse l'écorce terrestre.
Pr Christian DI GIOVANNI
Ce spécialiste des géosciences étudie la composition, la structure, la physique, l'histoire et l'évolution de notre planète et de son sol.
Nous avons assisté à la présentation de ce métier par un professeur de géologie ainsi qu'un élève en doctorat de l'université d'Orléans. Ces derniers nous ont présenté leur parcours. Ils ont été dans de nombreux pays pour étudier la géologie comme l'Islande et la Turquie où ils étudient la nature des roches et recensent les zones particulièrement sensibles aux tremblements de terre. Leur mission est de percer les secrets de la Terre.
mercredi 26 avril 2017
Krysuvik
Nous sommes allés à Krysuvik le samedi matin, il s'agit d'une
zone géothermique à l'ouest du lac Kleifarvatn. Cette zone est sur les
fissures de la dorsale médio-océanique, il en résulte donc une activité
hydrovolcanique.
Nous avons vu des Solfatares : l'eau qui s'infiltre en profondeur est chauffée par le magma, pendant la remontée de cette eau vers la surface elle dissout de nombreuses substances rocheuses. Une fois à la surface l'eau bout et libère de nombreux gaz : les « hot spring ». Ces gaz ont une odeur particulière dû à la présence de sulfure. De l'acide sulfurique est notamment produit lors de la remontée des gaz vers l'eau en surface, il augmente l'acidité de l'eau. Cette eau acide dissout des roches en surface ce qui produit de l'argile. C'est donc le principale facteur de l'apparition des puits de boue, Mudpot.
Enfin les vapeurs émises (lors de l’ébullition de l'eau) déposent de nombreuses sels de couleurs blancs et jaunes ce qui explique les différentes couleurs de l'argile en surface.
Nous avons vu des Solfatares : l'eau qui s'infiltre en profondeur est chauffée par le magma, pendant la remontée de cette eau vers la surface elle dissout de nombreuses substances rocheuses. Une fois à la surface l'eau bout et libère de nombreux gaz : les « hot spring ». Ces gaz ont une odeur particulière dû à la présence de sulfure. De l'acide sulfurique est notamment produit lors de la remontée des gaz vers l'eau en surface, il augmente l'acidité de l'eau. Cette eau acide dissout des roches en surface ce qui produit de l'argile. C'est donc le principale facteur de l'apparition des puits de boue, Mudpot.
Enfin les vapeurs émises (lors de l’ébullition de l'eau) déposent de nombreuses sels de couleurs blancs et jaunes ce qui explique les différentes couleurs de l'argile en surface.
Cette visite fut aussi surprenante que unique
tant bien par la beauté du paysage que par les mauvaises odeurs
dégagées par les solfatares. Une fois en haut de la montagne
surplombant les solfatares nous avons pu admirer le paysage dans
toute sa splendeur.
Charles et Era
Geysir
Présentation du
site:
Nous sommes allés
voir à Geysir, situé à 105km de Rekjiavik, pour y observer les
phénomènes géothermiques les plus spectaculaires d'Islande: les
geysers. Ce mot vient du nom du "Grand Geysir", le geyser
le plus connu au monde qui ne jaillit ( jaillir>geysa en
Islandais) que de manière exceptionnelle. Sur le site, il
existe 2 geysers, le Grand Geysir, jaillissant parfois à plus de
100m de haut environ 4 fois par jour et un second geyser dont
l'apparition a été favorisée par un forage réalisé par l'homme et
qui jaillit toutes les 8 min.
Comment ça marche?
Un geyser est une
cheminée en profondeur remplie d'eau et d'un réservoir qui
est une ancienne chambre magmatique. L'eau, infiltrée préalablement
dans les roches poreuses du sol, se réchauffe en profondeur car plus
on descend dans le sous sol, plus la température augmente. Elle peut
atteindre les 130°C dans le réservoir. Cette eau, censée
s'évaporer, en est incapable en raison de la masse d'eau présente
dans la cheminée, ce qui entraine une augmentation de la pression.
L'eau à haute température du réservoir, remonte peu à peu et une
fois arrivée en haut, la masse d'eau supérieure n'exerce plus une
force suffisante pour la maintenir dans la cheminée. La pression
augmente et l'eau est alors éjectée sous forme de colonne
verticale.
Voici une vidéo en ralenti du jaillissement d'un geyser à Geysir :
Justine FISSET et William FORTIER, TS4
Gunnuhver
Mercredi 26 avril 2017
Dans la matinée, nous nous sommes rendus sur le site de Gunnuhver qui est une source chaude située sur la péninsule de Reykjanes.
Ce lieu est en fait situé dans un secteur géothermique plutôt actif, où la température atteint parfois 300°C. On y retrouve une source chaude impressionnante qui dégage une vapeur constante. Nous avons pu observer des solfatares, des marres de boue (Mudpot), et un geyser, alimentés par les eaux de pluie.
L’odeur de souffre était bien présente et l’impression de chaleur se faisait ressentir. Des panneaux indiquaient d’ailleurs de rester sur la plateforme car la température du sol peut atteindre la centaine de degrés !
Ce site doit son nom à la sorcière-fantôme Gunna. L’histoire raconte que Gunna se disputa avec un riche fermier du coin parce qu’il lui avait volé une marmite en guise de paiement. Furieuse, elle mourut peu de temps plus tard et se résolut à tuer le fermier et à terroriser les gens du village. Un exorciste vint à Gunnuhver pour tenter d’envoyer Gunna dans l’au-delà et elle fût jeter dans le geyser. Selon la légende datant du XVIIIe siècle, on peut apercevoir l’ombre de cette femme refuser d’entrer dans le geyser.
Dans la matinée, nous nous sommes rendus sur le site de Gunnuhver qui est une source chaude située sur la péninsule de Reykjanes.
Ce lieu est en fait situé dans un secteur géothermique plutôt actif, où la température atteint parfois 300°C. On y retrouve une source chaude impressionnante qui dégage une vapeur constante. Nous avons pu observer des solfatares, des marres de boue (Mudpot), et un geyser, alimentés par les eaux de pluie.
L’odeur de souffre était bien présente et l’impression de chaleur se faisait ressentir. Des panneaux indiquaient d’ailleurs de rester sur la plateforme car la température du sol peut atteindre la centaine de degrés !
Ce site doit son nom à la sorcière-fantôme Gunna. L’histoire raconte que Gunna se disputa avec un riche fermier du coin parce qu’il lui avait volé une marmite en guise de paiement. Furieuse, elle mourut peu de temps plus tard et se résolut à tuer le fermier et à terroriser les gens du village. Un exorciste vint à Gunnuhver pour tenter d’envoyer Gunna dans l’au-delà et elle fût jeter dans le geyser. Selon la légende datant du XVIIIe siècle, on peut apercevoir l’ombre de cette femme refuser d’entrer dans le geyser.
Le Blue Lagoon
Le Lagon bleu
ou « Blue Lagoon » est l’un
des endroits les plus visités en Islande. Nous avons eu l'occasion
de nous rendre dans cette station thermale, située dans le sud-ouest
de l'Islande, le 22 avril.
En effet, la
centrale géothermique de Svartsengi est située près de la ville de
Grindavik. C'est l'une des premières du monde a utiliser une
géothermie de haute température pour la cogénération. En effet,
elle produit à la fois de la chaleur et de l'électricité (76,5 MW
d'électricité et 150 MW d'énergie thermique soit 457 litres d'eau
à 90°C) permettant de chauffer les villes de Grindavik et
Reykjavik. Grâce à un forage de plus de 2000 mètres de profondeur,
l'eau maintenu à très haute pression et température (plus de
200°C) est puissé. Une fois utilisée, elle est ensuite refroidit à
une température d'environ 40°C et est rejetée sur le champs de
lave situé juste à coté de la centrale géothermique.
En effet, le lagon bleu, est un lac entièrement artificiel
dont les eaux proviennent uniquement de la centrale géothermique de
Svartsengi. L'eau de ce lac, de 200 mètres de longueur, est entre 30
et 39°C. Cette dernière est riche en sels minéraux, silicates et
algues bleu-vert. Notons d'ailleurs que ces algues microscopiques
donnent au lagon sa couleur bleu turquoise. Par ailleurs, cette eau a
des propriétés curatives ; elle est efficace contre des
maladies de la peau telles que l'eczéma et le psoriasis.
Cette station
comprend également un sauna, un hammam, une chute d'eau, un centre
de massage mais aussi des soins du visage.
Thingvellir
Le dimanche 23, nous nous sommes rendus l'après-midi au niveau d'une zone de rift, située à Thingvellir.
La vallée est large de 20 à 25km au Nord-Est et de 10km au Sud-Ouest. Ce rift sépare la plaque nord-américaine de la plaque eurasienne. Par conséquent, le fond de la vallée est un bloc linéaire qui c'est effondré lors de l'ouverture des parois de la vallée suite au mouvement de divergence entre deux plaques. Ces parois se séparent aujourd'hui à un rythme d'environ 7mm par an et le plancher du rift s'enfoncerait d'environ 1mm par an. Ainsi depuis 9000 ans, l'extension est estimée à 70m et l'enfoncement d'environ 40m.
Ce
décor naturel imposant fut le lieu de rencontre de différents chefs
ethniques depuis 930. Il est vrai qu'à cette époque, l'Europe est rongée
par les conflits et le féodalisme, ces différents chefs règlent alors
leurs désaccords et quelques questions importantes comme l'adoption du
christianisme comme religion officielle. De plus, c'est à Thingvellir
qu'à eu lieu le premier parlement au monde. L'Althing, Thingvellir
signifie d'ailleurs, en Islandais, "les plaines du parlement". Ce
parlement s'y est tenu jusqu'en 1798.
C'est à Thingvellir que fut déclarée la république d'Islande le 17 juin 1944.
Ce
site a logiquement été classé patrimoine de l'UNESCO en 2004 tant il
demeure un symbole de l'indépendance du pays, un paysage indissociable
de l'âme de la nation.
Le glacier de Mýrdalshreppur
Mardi 25 avril 2017
Nous sommes allés voir le glacier de Mýrdalshreppur qui représente une vaste étendue de glace présente au sud de l’Islande. Suite au réchauffement climatique ce dernier a beaucoup fondu, si bien qu’en six mois le glacier à reculé de 100 mètres.
Lors de notre visite nous nous attendions à découvrir un simple bloc de glace entièrement blanc, et à notre plus grande surprise il s’avère qu’en réalité le blanc de la glace était contrasté par le noir des cendres volcaniques.
L’aspect lunaire de ce lieu nous a rappelé le film Interstellar se passant dans l’espace. Nous avons découvert par la suite que le tournage du film a effectivement été réalisé en Islande dans un glacier similaire dans le Parc National de Thingvellir situé à quelques kilomètres.
Nous sommes allés voir ce glacier pour souligner le fait que l’Islande possède une grande variété de paysages autres que ses ressources géothermiques.
Lors de notre visite nous nous attendions à découvrir un simple bloc de glace entièrement blanc, et à notre plus grande surprise il s’avère qu’en réalité le blanc de la glace était contrasté par le noir des cendres volcaniques.
L’aspect lunaire de ce lieu nous a rappelé le film Interstellar se passant dans l’espace. Nous avons découvert par la suite que le tournage du film a effectivement été réalisé en Islande dans un glacier similaire dans le Parc National de Thingvellir situé à quelques kilomètres.
Nous sommes allés voir ce glacier pour souligner le fait que l’Islande possède une grande variété de paysages autres que ses ressources géothermiques.
Hugo & Emilie
Centrale géothermique Hellisheidarvirkjun
Lundi 24 avril 2017
Nous nous sommes rendus à une exposition sur la centrale géothermique Hellisheidarvirkjun située sur le volcan Hengill (un volcan de point chaud) au sud-ouest de l'Islande. C'est la plus importante du pays et elle a été mise en service en 2006.
Cette centrale a à disposition les équipements nécessaires pour produire de l'électricité comme par exemple 7 turbines d'un coût de 1 milliard de dollars chacune. De l'eau, à très haute température, est pompée en profondeur et les vapeurs sont récupérées puis transformées par les turbines en électricité. Du chauffage ainsi que de l'eau chaude sont également produits grâce à cette centrale afin de répondre aux besoins des différentes régions de Reykjavik. L'usine est située en hauteur par rapport à la capitale islandaise permettant ainsi à l'eau de s'écouler sans difficulté dans les tuyaux jusqu'à celle-ci.
La méthode pour récupérer de la chaleur consiste à pomper de l'eau chaude en profondeur. Cependant cette eau est contaminée par des produits chimiques et ne peut par conséquent pas être utilisée. Un échangeur thermique est donc utilisé pour permettre le transfert de la chaleur de l'eau profonde vers de l'eau froide moins profonde et surtout saine.
L'eau transportée jusqu'à Reykjavik ne perd que deux degrés Celsius lors de son trajet.
Enfin, l'eau contaminée préalablement pompée est réinjectée dans le sol afin de maintenir une pression constante.
Cette centrale a à disposition les équipements nécessaires pour produire de l'électricité comme par exemple 7 turbines d'un coût de 1 milliard de dollars chacune. De l'eau, à très haute température, est pompée en profondeur et les vapeurs sont récupérées puis transformées par les turbines en électricité. Du chauffage ainsi que de l'eau chaude sont également produits grâce à cette centrale afin de répondre aux besoins des différentes régions de Reykjavik. L'usine est située en hauteur par rapport à la capitale islandaise permettant ainsi à l'eau de s'écouler sans difficulté dans les tuyaux jusqu'à celle-ci.
La méthode pour récupérer de la chaleur consiste à pomper de l'eau chaude en profondeur. Cependant cette eau est contaminée par des produits chimiques et ne peut par conséquent pas être utilisée. Un échangeur thermique est donc utilisé pour permettre le transfert de la chaleur de l'eau profonde vers de l'eau froide moins profonde et surtout saine.
L'eau transportée jusqu'à Reykjavik ne perd que deux degrés Celsius lors de son trajet.
Enfin, l'eau contaminée préalablement pompée est réinjectée dans le sol afin de maintenir une pression constante.
L'eau étant en quantité très importante en Islande et le contexte géodynamique étant propice à la géothermie, ce principe de récupération de chaleur en profondeur est couramment utilisé dans le pays. 90% de la population islandaise est chauffée avec de l'énergie géothermique, une énergie renouvelable.
Bakki hostel à Eyrarbakki
Au soir du deuxième jour de notre voyage, nous sommes arrivés au cœur d'une petite ville nommée Eyrarbakki au Sud-Ouest de l'île. Peuplé de 526 habitants, ce charmant village était autrefois le principal port de la côte Sud, ce qui en faisait la plus grande communauté commerciale de la région.
En flânant dans les rues nous pouvions remonter dans le temps en observant un grand nombre de maisons préservées de la période 1890-1920.
Doté de quelques musées, le village est également situé sur un littoral rocheux offrant des panoramas splendides sur l'Océan Atlantique et logeant de très nombreux nids d'oiseaux.
Ainsi, Eyrarbakki est un lieu idéal pour observer la nature, mais également pour se ressourcer. A ce propos, à notre plus grande surprise, nous avons eu la chance d'observer des aurores boréales, phénomènes très rares à cette période de l'année.
Installés dans une
auberge de jeunesse moderne et spacieuse, nous avons pu disposer d'un
véritable confort. En effet, nous disposions d'une grande cuisine,
très pratique, accompagnée d'une vaste salle à manger où de
nombreux jeux de société étaient mis à disposition – ceci en
fait d'ailleurs un espace très chaleureux.
Enfin, ses lits confortables et ses sanitaires spacieux furent autant d'atouts qui nous ont permis de passer un très agréable séjour. La proximité avec les côtes islandaises fait de cette auberge de jeunesse un lieu plaisant pour nous reposer ou profiter du temps libre que nous avions.
Enfin, ses lits confortables et ses sanitaires spacieux furent autant d'atouts qui nous ont permis de passer un très agréable séjour. La proximité avec les côtes islandaises fait de cette auberge de jeunesse un lieu plaisant pour nous reposer ou profiter du temps libre que nous avions.
La ferme de Fridheimar
Extérieur de la ferme |
Nous sommes allés visiter une serre
de production de tomate à Reykholt. Le manager de la serre nous a accueillis et
nous a donné quelques explications.
En plus d'observer les différents plants de tomates, on peut aussi déguster de nombreux plats à base de ces tomates dans un restaurant et un bar au cœur de la serre. Il y aussi une petite boutique.
Manager de la serre |
En plus d'observer les différents plants de tomates, on peut aussi déguster de nombreux plats à base de ces tomates dans un restaurant et un bar au cœur de la serre. Il y aussi une petite boutique.
Le restaurant et la serre |
Cette exploitation fonctionne toute
l'année. Pour cela ils se servent des ressources géothermiques de la
zone. En effet, ils utilisent l'eau et la chaleur du sol (95°C) pour
chauffer la serre. De plus, l'électricité est aussi produite par
une centrale électrique qui utilise la rivière. Ainsi cette énergie
est dite « verte », elle est écologique. Les lampes qui
éclairent les tomates fonctionnent pendant 17h chaque jour. Cela
représente la consommation électrique d'un village d'environ 3000
personnes .
La production journalière de tomates est d'environ une tonne ! Ce qui participe au bon goût des tomates c'est la qualité de l'eau utilisée pour arroser ces dernières. En effet, il utilisent la même eau islandaise que l'on boit ; elle a d'ailleurs une renommé mondiale.
La production journalière de tomates est d'environ une tonne ! Ce qui participe au bon goût des tomates c'est la qualité de l'eau utilisée pour arroser ces dernières. En effet, il utilisent la même eau islandaise que l'on boit ; elle a d'ailleurs une renommé mondiale.
Ensuite, ils ne se servent d'aucun
pesticide car ils utilisent un système de contrôle biologique. De
plus, étant isolés, il y a moins de maladies ou d'insectes qui
pourraient altérer la qualité des plantes. Aussi cette ferme a un
rayonnement très local. Afin de ne pas altérer cette image de
qualité, ils ont choisi de ne pas exporter leurs produits.
La nursery |
Une fois tous les deux ans, les plants
sont renouvelés. Il faut 3 mois à un plant pour commencer à
produire des tomates, puis il peut augmenter de 25 à 35 cm par
semaine. Pour ce processus il y a deux endroits (la nursery et la
grande serre). Il n'y a aucune machines. Comme dans le cycle
naturelle, ils se servent de la pollinisation mais avec des bourdons
(importés des Pays-Bas). Il faut un bourdon pour s'occuper d'environ
200 tomates par jour. Cependant, ils ne vivent que 8 semaines.
Pour garder les plantes heureuses (et donc des produits de meilleure qualité), ils utilisent un système d'ordinateurs de haute technologie qui régule l'eau, la température, les lampes, l'humidité et l'ouverture des fenêtres. Ce dernier fonctionne jour et nuit et ils le contrôlent via leur smartphone. Enfin, par photosynthèse, les plantes rejettent beaucoup d'O2 et consomment du CO2. Pour pallier à cela ils importent du CO2 d'une centrale géothermique (100 tonnes de CO2 par an).
Serre vue de l'extérieur |
Pour garder les plantes heureuses (et donc des produits de meilleure qualité), ils utilisent un système d'ordinateurs de haute technologie qui régule l'eau, la température, les lampes, l'humidité et l'ouverture des fenêtres. Ce dernier fonctionne jour et nuit et ils le contrôlent via leur smartphone. Enfin, par photosynthèse, les plantes rejettent beaucoup d'O2 et consomment du CO2. Pour pallier à cela ils importent du CO2 d'une centrale géothermique (100 tonnes de CO2 par an).
Nous avons été surpris de la différence de température entre l'extérieur et l'intérieur (3°C à l'extérieur et environ 25°C à l'intérieur !). Nous avons également pu apprécier une dégustation de tomates cerises excellentes ! Cette visite était intéressante, et le cadre était très agréable.
Aymeric et Astrée.
mardi 25 avril 2017
A la rencontre de lycéens islandais
Lundi 24 avril, nous avons été accueillis par l'ancien Proviseur du lycée de Selfoss, Mr Karl son , qui a étudié 4 ans en France lorsqu'il était étudiant. C'est un lycée neuf avec des élèves très autonomes et peu nombreux par classe que nous avons rencontrés.
Ensuite nous sommes partis pour la ferme Fridheimà, spécialiste pour la production de tomates biologiques et sans rejet de gaz à effet de serre, grâce à leur totale autonomie en électricité et en chaleur. En effet, la ferme pompe de l'eau qui circule dans les serres pour chauffer. De même, l'énergie du courant de la rivière voisine est convertie en électricité pour éclairer les serres.
lundi 24 avril 2017
Notre journée du 23 avril
Le matin , nous sommes partis vers le cratere du volcan Keyrid: une ballade vivifiante dans le froid et le vent, mais l'eau de comblement du cratère était d'un bleu très vif.
Puis à Geysir, nous avons pu admirer l'explosion du geyser Strokkur, d'une dizaine de mètres toutes les 7 minutes. Geysir n'explose lui plus que 4 fois par jour.
Les magnifiques chutes de gulfoss de 32 m étaient encore partiellement sous la neige.
A Thingvellir, nous avons la chance de surplomber le grabben de la dorsale oceanique qui traverse l'Islande. Ce lieu servait pour la tenue du Parlement Islandais depuis le moyen-âge.
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